(English version/Version anglaise: french-atheist-to-christian-theologian )

 

Récemment, un certain nombre de personnes ont été intriguées de rencontrer un théologien français, et m’ont demandé de leur raconter mon histoire, celle d’un athée français devenu un universitaire chrétien. Même les théologiens et apologistes que j’ai rencontrés à la conférence de l’Evangelical Theological Society à Baltimore (où par la grâce de Dieu je présentais mon premier article académique), avaient l’air (de manière compréhensible) d’être plus intéressés par ma conversion que par mon article de théologie ! En conséquence, il m’a semblé pertinent d’avoir une version écrite de la manière dont Dieu s’est invité dans ma vie pour pouvoir la partager avec ceux qui me la demandent.

De l’athéisme religieux à l’athéisme séculier

J’ai grandi dans une famille merveilleusement chaleureuse, en France, dans la région Parisienne. J’étais le second de trois enfants. Nous étions catholiques romains de nom, et allions à la messe régulièrement, mais c’était plus par tradition, voire peut-être par superstition, que par réelle conviction. Pour ma part, je ne croyais certainement pas que ces croyances étaient vraies, et je n’avais pas non plus l’impression que les gens autour de moi prenaient la chose sérieusement, bien que ce soit une partie importante de leur vie. Quand que je fus assez grand ( 13 ans environ) pour expliquer à mes parents que je n’y trouvais aucun intérêt, j’arrêtai d’aller à la messe le dimanche, et ma vie d’athée continua de la même manière. Mes croyances et mes valeurs fondamentalement athées restèrent, et tout ce qui change fut le fait que je n’étais plus obligé le dimanche matin de répéter des rituels religieux et des récitations qui n’avaient aucun sens pour moi. Pendant ce temps, je grandis et devint un jeune adulte plutôt heureux. Mon père était un mathématicien et informaticien, et ma mère se dévouait de façon ‘religieuse’ au bien être et à l’éducation de ses enfants, ce dont je bénéficiai infiniment. Cela me permit d’obtenir d’excellents résultats à l’école, d’apprendre le piano, et de m’engager dans toutes sortes de sports. Je finis par étudier les maths, la physique et sciences de l’ingénieur en prépa et dans une grande école. J’obtins mon diplôme d’ingénieur, et acceptai une offre pour travailler dans une grande banque d’investissement. Mon apprentissage du piano m’amena à jouer dans un groupe de rock amateur; sur le plan sportif, après avoir atteint 1m94, je finis par jouer au volleyball en ligue nationale, voyageant à travers le pays tous les weekends.

Une partie importante des idéaux athées d’un jeune homme en France consistait également à réussir dans les conquêtes féminines, un domaine dans lequel je commençais à avoir suffisamment de succès pour satisfaire les standards graveleux du vestiaire de volley. Tout considéré, j’étais heureux et satisfait de ma vie, et dans ma culture particulièrement séculière, les chances que j’entende un jour  l’Évangile (et que j’y croie), étaient particulièrement maigres.

Cela arriva ainsi.

L’improbable auto-stop

J’avais environ 24 ans quand mon frère et moi avons traversé le globe pour aller en vacances sur l’île de Saint Martin, dans les Caraïbes. Météo tropicale, plages de sable blanc, eau turquoise, et un match de beach-volley par ci par là, que demander de plus ? Un jour, après avoir passé l’après midi sur une plage distante, et pour la toute première fois de ma vie, nous décidâmes de rentrer en stop à la maison. En quelques minutes seulement, une voiture s’arrêta pour nous. A son bord, deux touristes américaines (une de Miami et l’autre de New York), s’étaient arrêtées pour nous demander le chemin de leur hôtel, s’étant perdues en route depuis l’aéroport (la plage était à des lieues de leur hôtel, et de l’aéroport !)  « Par hasard », leur hôtel se trouvait juste à côté de notre maison : nous montâmes alors à bord, et commençâmes à discuter. Elles étaient très attirantes et nous commençâmes immédiatement à flirter, espérant les revoir pendant leur séjour sur l’île. Ce fut le cas. Celle qui retint mon attention habitait  New York, et mentionna qu’elle croyait en Dieu (un suicide intellectuel selon moi), mais pire que tout, en conséquence de sa croyance, elle avait la conviction que le sexe n’avait de place que dans le cadre du mariage (conviction encore plus problématique que le théisme, si c’était possible). Néanmoins, nous sommes sortis ensemble (mais ce n’est pas elle que j’ai épousée !).

Les vacances se terminèrent, elle s’envola vers New York, je m’envolai vers Paris, et nous nous trouvâmes ainsi dans une relation problématique.

L’expérience de prière d’un incrédule

Ses croyances religieuses étaient clairement un problème entre nous, et mon nouveau but dans la vie devint essentiellement de lui expliquer que ces sornettes étaient indéfendables, pour que nous puissions reléguer toutes ces absurdités aux oubliettes, et être ensemble sans que ses idées fausses s’interposent.

Alors je commençai à réfléchir : quelle bonne raison y avait il de penser que Dieu existe, et quelle bonne raison y avait-il au contraire, de penser que l’athéisme était vrai ?

Ce pas était important pour moi, parce que ma propre incrédulité reposait confortablement sur le fait que les gens (intelligents) autour de moi ne croyaient pas en Dieu non plus. Mais c’était plus une présupposition raisonnable, que la conclusion d’un argument solide. Alors j’ai commencé à prendre la question au sérieux, pour l’évaluer objectivement. Mais bien sûr, pour réfuter le christianisme, il fallait d’abord savoir exactement ce qu’il affirmait. J’ai alors attrapé une Bible pour tirer cela au clair. Et en même temps, comme je suis un scientifique, je me suis dit que je pouvais tenter au moins une expérience pour réfuter l’hypothèse que Dieu existe : je pensai « Si la moindre de ces croyances est vraie, alors Dieu existe, et je présume qu’il est particulièrement intéressé par mon projet ». Alors je commençai à prier sans y croire : « S’il y a un Dieu, alors je suis là, je considère toutes ces questions, alors vas-y, n’hésite pas à te révéler à moi. Je suis ouvert ». Je ne l’étais pas du tout, certes, mais je me suis dit que ça ne devrait pas arrêter Dieu s’il existait.

Alors je commençai à lire les Évangiles, sur ce Jésus de Nazareth. Je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé. Je fus impressionné par l’autorité des enseignements de cet homme. Certainement, il n’y avait pas vraiment de place en moi pour tous ses discours sur Dieu, mais j’étais assez impressionné par l’aisance avec laquelle il conversait, et par la sagesse de certaines de ses répliques. Je pouvais dire ce que je voulais, cet homme savait ce qu’il faisait, il parlait avec une autorité certaine, et ça me rendit mal à l’aise. En outre, même en tant qu’athée, je savais que la personne de Jésus de Nazareth n’était pas mythologique; il semblait clair qu’il était tout au moins une personne historique qui arpenta les chemins de la Palestine au Ier siècle, et apparemment son histoire fut assez convaincante pour que ses adeptes d’alors en soient convaincus, et même soient persécutés pour avoir prêché sa mort et sa résurrection. Ces considérations rendirent difficile de laisser tomber le sujet, et je savais qu’il me faudrait avoir un discours cohérent sur la personne de Jésus. Mais tout cela était bien loin de changer mon opinion ou mes habitudes de vie. Tous mes weekends étaient pris, à voyager à travers le pays pour disputer mes matchs de volley, donc je ne pouvais assister à un culte

Les dimanches rendus disponibles

Cette barrière ne résista pas longtemps. Une ou deux semaines après avoir commencé mes investigations du christianisme et prié, incrédule, mon épaule commença à me faire mal et s’enflammait après dix minutes de chaque entraînement de volley. Avec cette épaule enflammée, je ne pouvais tout bonnement plus attaquer. Le docteur ne trouva aucun problème, les efforts du kiné n’y changèrent rien, et je me suis vu dire : « Ton épaule a probablement juste besoin de repos. Tu dois arrêter le volley pour quelques semaines. » Ainsi, contre mon gré, je me suis retrouvé exclu des terrains de volleyball pour un certain temps.

Et puisque j’avais entrepris d’investiguer le « christianisme », je décidai d’aller dans une église, pour voir ce que ces « chrétiens » font quand ils se réunissent. La jeune femme que j’avais rencontrée à Saint Martin, m’ayant rendu visite en France, avait obtenu les nom et adresse d’une église évangélique de Paris au cas où elle aurait voulu s’y rendre pendant son séjour. Elle n’y alla pas elle-même, mais l’adresse resta sur le bureau de mon ordinateur. Alors je pris ma voiture et me rendis là-bas en ce premier dimanche sans volley. Franchement, j’y allai comme on irait au zoo, pour voir des animaux exotiques dont on avait lu l’existence dans des livres, mais que l’on n’avait jamais vus. La seule différence, c’est qu’au zoo il y a des barreaux pour vous séparer des bêtes. Et pas à l’église. Alors l’expérience me mit particulièrement mal-à-l’aise. Je me rappelle  avoir pensé que si un membre de ma famille ou mes amis pouvaient me voir dans ce bâtiment (une église !) je serais mort de honte. Je trouvai assez troublant que ces gens avaient vraiment l’air de croire ce qu’ils pratiquaient, et croyaient sincèrement que leurs prières étaient entendues par Dieu. Je trouvai ça bizarre. Je m’assis tout seul, et écoutai le pasteur, en pensant toujours essentiellement à la honte que j’éprouverais si quiconque me voyait là.

Saisi à la gorge… littéralement

Je ne me rappelle pas d’un seul mot prêché par le pasteur ce matin- là. Il finit son sermon, et je me dis « j’en ai assez entendu, j’ai vu ce que je voulais voir, maintenant il est temps de m’enfuir ». Je sautai debout, et commençai à marcher rapidement le long de l’allée vers la grande porte de sortie à l’arrière de l’église, en faisant très attention de ne pas croiser le regard de quiconque, pour ne pas avoir à me présenter à ces gens.

J’atteignis la porte de sortie, je l’ouvrai, et j’avais un pied dehors, quand soudain je fus arrêté dans ma lancée par une forte vague de frissons dans le buste, remontant rapidement de mon ventre jusqu’à ma gorge. Je m’arrêtai brutalement, coincé sur le pas de la porte, avec la chair de poule, et entendis ma voix intérieure me dire : « C’est ridicule, il faut que je comprenne ». Alors je reposai mon pied à l’intérieur, refermai la porte devant moi, fis demi-tour, et allai tout droit jusqu’au pasteur. « Alors, vous croyez en Dieu, hein ? » -oui, me répondit- il avec un sourire. « Alors comment ça marche ? » je demandai. « On peut en parler », dit- il. Et quand tout le monde fut parti, nous allâmes dans son bureau. Il pria pour moi brièvement, ce qui évidemment me rendit un peu mal-à-l’aise, mais au moins sa cohérence était rassurante : il y croyait vraiment. Et nous commençâmes à discuter.

De nombreuses interrogations, et une question récurrente

Nous discutâmes pendant des heures sans épuiser de loin toutes mes questions. Alors au cours des quelques semaines suivantes, je lui rendis visite. Je lui posais de nombreuses questions, auxquelles il fournissait des réponses bibliques. Devant moi se trouvait cet homme, visiblement bien éduqué, qui croyait toutes ces choses inconcevables sur Dieu et Jésus, et je commençais à me demander si finalement tout cela ne pouvait pas être vrai. Il n’avança pas nécessairement d’arguments d’apologétique (la France n’a pas de philosophes tels que William Lane Craig ou Alvin Plantinga pour offrir une critique rationnelle dévastatrice de l’athéisme et du naturalisme), mais au moins ses réponses étaient cohérentes, et c’était déjà impressionnant en soi. Il me donna un guide d’étude qu’il avait écrit, et qui expliquait les fondements de base du christianisme, en posant une question, et donnant la référence biblique pour aller chercher la réponse. J’épluchai tout ce guide à la maison, et écrivis minutieusement sur des pages et des pages mes notes personnelles et les questions à poser lors de notre prochaine rencontre. Un bon nombre de croyances chrétiennes commençait à avoir du sens pour moi, mais l’une d’entre elles revenait toujours et je l’écrivais sur chaque page : « pourquoi Jésus dut-il mourir ? »

Rejeter la lumière parce que ses oeuvres sont mauvaises (Jean 3)

La réponse vint bientôt, mais pas comme je l’espérais. Á ce moment, je pensais qu’il était possible que tout ceci soit vrai, mais si c’était le cas, le sol s’écroulerait sous mes pieds, et Dieu devrait m’attraper. Mes tentatives de prières s’étaient changées en « Dieu, si tu es là, il va falloir que tu le rendes évident pour moi » et je commençai à espérer qu’il ouvrirait les cieux, enverrait la lumière, et dirait « bienvenue, mon fils ! » Ce qu’il fit fut moins spectaculaire, mais bien plus brutal : il réactiva ma conscience. Ce fut tout sauf une expérience agréable. Soudainement, je réalisai une vérité, que je voulais supprimer à tout prix. Quand j’avais commencé mon enquête, j’avais commis  une action particulièrement sinistre, même jugée par mes standards athées. Il n’est pas nécessaire de fournir ici les détails sordides, mais c’était extrêmement vicieux, et j’avais dû couvrir cette action par des montagnes de mensonges. Et bien que j’aie su exactement ce que j’avais fait, je l’avais réprimé et caché intérieurement, comme si ça n’était jamais arrivé. Et Dieu fit briller la lumière, et me ramena ce fait en pleine figure, et je vis enfin cet acte pour ce qu’il était. Je fus foudroyé par la culpabilité, physiquement accablé par une douleur dans la poitrine, et dégoûté à l’idée de cette faute que j’avais commise, et de tous les mensonges que j’avais employés pour me couvrir. Je ne pouvais plus faire machine arrière. Je l’avais commise, et je ne pouvais rien faire pour changer cet état de chose.

Je me souviens encore comment, dans mon appartement près de Paris, l’ampoule s’alluma : et l’expression prit tout son sens, « Voilà » pourquoi Jésus avait dû mourir : Lui qui ne connaissait pas le péché devint le péché pour nous, afin que nous devenions en lui la justice de Dieu (2 Corinthiens 5 :21). Il prit sur lui la pénalité que je méritais, de telle sorte que dans la justice de Dieu, mes péchés soient pardonnés gratuitement, par sa grâce et non pas par mes bonnes œuvres ou rituels religieux. Il est mort pour que je puisse vivre. J’acceptai alors tout : je plaçai ma confiance en Jésus, et lui demandai de ma pardonner, selon les promesses du Nouveau Testament.

Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean 8)

Dès lors que le pas fut franchi, les sentiments de culpabilité s’envolèrent. Je vécu une sorte de renouveau spirituel : la culpabilité était partie, et je reçus la liberté et le pardon que Jésus promettait. Je continuai de lire la Bible avec une passion grandissante, et toute mon histoire commençait à avoir du sens, et à démontrer une fin : j’avais fait l’expérience du Dieu vivant, qui s’était révélé à moi en la personne de Jésus Christ, qui selon l’Évangile, mourut pour payer le prix de mon péché, afin que je sois sauvé par la foi seule, en Jésus seul, et non pas par les œuvres de la loi. J’étais conquis.

Soyez prêts à offrir une défense  (1 Pierre 3.15)

Après tout cela, je crus que c’était la volonté de Dieu que j’épouse la jeune femme que j’avais rencontrée, alors je cherchai un emploi à New York. Là encore, de manière providentielle, ma formation d’ingénieur dans la finance était particulièrement adaptée à la tâche, et j’obtins un emploi à Wall Street. Alors je fisun pas de foi, et, pour déménager à New York, je laissai tout derrière moi: ma famille, mes amis, mon travail, mon groupe de musique, et mon équipe de volley (il se trouve que je n’aurais de toutes manières pas pu continuer le volleyball parce que le muscle en charge de la rotation de l’épaule s’était atrophié. J’en ai gardé un trou visible à l’arrière de mon omoplate, et je ne peux plus jouer au volley). Quelques mois après mon arrivée à New York, il devint évident que cette femme n’était pas la bonne personne pour moi ; notre relation était misérable, et par la grâce de Dieu, nous finîmes par nous séparer au lieu de nous marier. Je me retrouvai donc seul à New York, avec tout ce temps disponible, sans aucun engagement social  dans la confusion et me demandant quel but Dieu poursuivait pour m’avoir ainsi déraciné. Je devins rapidement anxieux d’expliquer à ma famille et à mes amis (toujours athées), pourquoi je n’avais pas perdu la tête : pourquoi je pensais que le christianisme était vraiment vrai. Alors je me plongeai dans des livres, et commençai à commander tous les DVD que je pouvais trouver : des leçons, des débats formels, les arguments pour l’existence de Dieu, les arguments athées et leurs réponses, la fiabilité des Écritures bibliques, et toute la panoplie de l’apologétique chrétienne : théologie, histoire, philosophie analytique, et au final, tout ce qui touchait de près ou de loin à ma foi nouvellement trouvée. Au cours des quelques mois suivants, je passais tout mon temps libre en dehors du bureau (toutes les soirées de semaine et tous les week-ends) à me plonger dans ce matériel, absorbant toutes ces informations, et en appréciant chaque seconde. C’est d’autant plus ironique qu’avant ma conversion, je ne supportais pas les livres, et n’en avais jamais lu. Maintenant, je ne pouvais plus m’arrêter.

Après quelques mois à ce régime, je pensais « si je dois dépenser tout mon temps et mon argent à étudier ces choses, autant en obtenir un diplôme ! »

Alors je m’inscrivis à l’université, en séminaire théologique à New York, pour obtenir un Masters en études du Nouveau Testament. Au début je n’étais pas sûr de savoir si j’allais m’en tirer comme il faut, étant donné que je n’étais encore qu’un athée fraîchement converti, mais il se trouva que mon régime radical m’avait équipé d’une manière que d’autres, chrétiens toute leur vie, expérimentent rarement, parce que l’apologétique n’est pas vraiment dans leur ligne de mire. Alors j’excellai à l’université, et commençai à voir à nouveau le plan excitant de Dieu se dévoiler pour ma vie.

Peu après, dans la providence merveilleuse de Dieu, je rencontrai enfin une femme américaine qui cette fois était faite pour moi, et nous nous sommes mariés, et avons fondé une famille.Après avoir obtenu mon Masters, je finis par faire de la recherche en doctorat en théologie systématique et philosophique, sous la supervision d’un théologien très respecté, développant ainsi mon expertise dans la matière, et devenant peu à peu un universitaire chrétien et un apologète.

Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? (1 Corinthiens 4)

Voilà comment Dieu s’occupe d’ un athée français qui hait la religion, et en fait un théologien chrétien et apologète. Un bon nombre de commentaires pourraient être ajoutés, mais une chose est très importante : je n’ai jamais provoqué le moindre de ces changements. Je n’avais aucun intérêt en Dieu, je ne le cherchais pas, et je ne voulais pas de Lui. Il m’a tendu la main, m’a aimé alors que j’étais encore un pécheur, a démoli mes défenses, et a décidé de déverser sur moi sa grâce imméritée, afin que son Fils soit glorifié, et que de mon péché, je sois sauvé par la grâce, à travers la foi, et non pas par les œuvres ; c’est le don de Dieu, de telle sorte que personne ne puisse se vanter (Éphésiens 2.8-9).

C’est l’Évangile, et c’est une bonne nouvelle qu’il vaut la peine de croire.

 

Guillaume Bignon,

Vous pouvez garder ma trace sur twitter, @theoloGUI, où mes brèves pensées théologiques et philosophiques y sont postées majoritairement en Anglais ; parfois en Français)